Partis de Muret vers 6h45, nous nous retrouvons à Massat vers 8h30 pour rejoindre le petit parking de « LA FOULIE », à 940 m d’altitude, au fin fond de la vallée de l’Arac. L’ambiance est bonne, chacun a envie de se dégourdir les pattes, de prendre l’air ou de réviser les circuits du haut massatois !

 

Nous grimpons une forêt bien pentue et fraîche nous amenant vers les estives enneigées du site des granges des Goutets, situé à 1400m, sur les contreforts du massif des Trois Seigneurs du canton massatois. Pause photographique et restaurative au sein du courtal des granges de pierres sèches et de toits de lauzes encore bien entretenues, témoignant de l’activité pastorale du 18eme siècle.

Allez direction le col de Goulur par un petit chemin en balcon. La lumière change, l’air se fait plus frais, le plafond nuageux descend, le sommet du Valier joue à cache-cache entre les nuages bas.

La neige s’épaissit en arrivant au col à 1530m, nous faisons un petit détour par la cabane de Goulur, joliment restaurée et pensons qu’elle pourrait peut-être faire l’affaire pour le repas de Noël ! à voir…

 

Nous décidons d’attaquer la longue crête du Pic de Bernes avant le repas et profiter au maximum de la vue, avant que le ciel nous tombe sur la tête !

La sente en forêt dévoile quelques mystères de traces animales qui échauffent les esprits, Michèle part en mode « bombinette » pour traquer l’ours, elle scrute les moindres indices, en vain…    

       

La crête dégagée se dessine enfin, encore un petit effort pour arriver au sommet et hop le Pic de Bernes est là, à 1672m, une lumière étrange nous entoure, un rayon de soleil s’immisce timidement le temps du déjeuner…

 

Bon, on ne traîne pas trop longtemps car l’air est frais, et heureusement Manuel a pensé à faire son sandwich aujourd’hui 😊!!!

Nous reprenons un peu la crête puis bifurquons en hors piste dans la forêt pour rejoindre un chemin en contre bas qui nous permettra de faire notre boucle. Glissades sur les fesses et rires sont au programme pour cette partie, dans la joie et la bonne humeur.

Nous cheminons ensuite dans une belle hêtraie, le groupe avance silencieusement, chacun est dans ses pensées, se laissant porter par le bruissement des feuilles sous nos pas et par la douceur des températures. Ce petit sentier nous amène vers le très beau et authentique village du Carol, dernière surprise de la journée ! Michel nous conte ses souvenirs d’enfance…

  

Bon, l’Ariège c’est sympa mais les bars sont rares le dimanche, nous clôturons cette chouette journée par un pot à Biert, chez Pascal qui nous invite sur sa belle terrasse…